Samedi 31 juillet 2010
Le ciel est désespérément gris. Seules deux ou trois trouées laissent le soleil inonder de lumière et de chaleur la surface de l'eau sur laquelle notre beau bateau file à vive allure. Nous allons visiter le Marne, un cargo qui croisa malheureusement la route de l'UC-61 le 28 juin 1917 à 7 Milles au large de Noirmoutier. Pétardé dans les années 30, le cargo, posé à 25/30m offre, parfois dans de l'eau claire, de belles pièces aux yeux des plongeurs qui lui rendent visite.
Et justement de l'eau claire, c'est ce qui nous attend une fois passés les quelques mètres de tambouille qui collent à la surface. Comme Christophe et Annick avaient dit, il y a de la visi ! Avec Didier en tête et 230 bars bien sonnés sur le dos à la mise à l'eau nous effectuons un beau tour de l'épave. Equipé pour la première fois d'un grand angle je me lâche sur la tôle. La machine bien sûr, avec son énorme piston basse pression, les chaudières, la mèche de gouvernail qui semble vouloir atteindre la surface de l'eau, les ballasts et leurs mailles au travers desquelles on voudrait se faufiler, les treuils plantés dans le décor, les grosses ancres Marel, le canon de 90,... L'eau claire invite à aller toujours plus loin, à ne jamais arrêter la visite. Nous prenons même le temps d'aller longer le tombant qui flirte avec le tribord avant. Puis c'est l'inévitable remontée et la séance de palier dans la particule.
Dans le monde du dessus, le ciel est toujours gris. Le pique-nique sur le bateau, pas de Sauvignon car pas de tire-bouchon (à ajouter dans la trousse de premiers secours !) Puis nous mettons les gaz vers Préfailles. Dire que la sortie a manqué d'être annulée faute de participants... Ca aurait été vraiment dommage de rater ça, n'est-ce pas ?!
Didier survole l'hélice de secours
La mèche de gouvernail
Les ballasts du Marne
Arrivée sur la machine
Pour Manu et Ben, un beau planaire rayé
Non ce n'est pas une chaudière... c'est un (gros) piston
Inspection réglementaire de la chaudière
Presque la même photo que l'année dernière
Le canon de 90, l'ancre de secours, une bitte double et de la tôle !
Les ancres encore dans leurs écubiers
Un gobie léopard... moins dangereux que dans la savane
Un compas géant ?
Un peu à l'écart, quelques tôles plantées dans le sable blanc et hantées par des lieus
La ligne d'arbre traverse le champ de débris du Marne
Et un sablier presque neuf croisé au retour pour terminer
D'autres photos dans l'album Marne
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