Dimanche 9 septembre 2012
Visite du Thérèse et Marie, un vapeur qui, le 20 août 1917, sombrait au large de l'estuaire de la Loire, victime d'une torpille ou d'une mine allemande. Posé à un peu moins de 40 mètres de profondeur sur le beau sable du large, son épave est devenue une des plus belles du secteur.
Lors de son naufrage, le Thérèse et Marie avait les cales vides. Ici, point de charbon ni de minerai de fer pour casser les contrastes de la tôle, de l'acier et de la fonte sur sable. Si la coque a bien fondue, il reste de magnifiques morceaux posés sur le fond de la mer et qui attendent les visiteurs humains pour leur en mettre plein la vue.
Ayant quitté la surface baignée de soleil, nous traversons malheureusement une épaisse couche de particules filtreuses de lumière. Arrivés au fond, l'eau est claire mais l'ambiance bien sombre. Nous visitons d’abord les restes de la poupe avec son hélice et son appareil à gouverner à demi ensablés. Remontant la ligne d'arbre, nous tombons sur une gigantesque machine accompagnée de ses deux énormes chaudières, géantes à vapeur, surmontées du condenseur. C’est assurément la plus imposante zone machine que mes yeux aient vue jusqu'ici ! L'endroit occuperait volontiers à lui seul presque une plongée entière
Nous contournons les gros cylindres et prenons le chemin de l'avant. Plantés sur le sable, deux gros treuils nous barrent la route. Tout près d'eux, le mât de charge avant gît lui aussi couché sur le sable. Les antennes rouges ne tardent pas à s'illuminer sous nos lampes pour nous retenir quelques minutes... se seront les dernières de cette plongée sur le Thérèse et Marie. La proue sera pour une prochaine visite.
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