Les ferrailleurs sous-marins vous le diront : lorsque des coordonnées sortent d'un vieux cahier (limite grimoire), il y a peu de chances que celles-ci donnent quelque chose de concret. Un tas de cailloux ou même rien du tout, voilà ce qui attend le plus souvent les explorateurs le nez rivé sur le sonar ou en descente vers le fond. Cependant, il arrive parfois que les milles nautiques de navigation soient récompensés par, enfin, de l'acier naufragé.
Ce samedi 26 juillet, si le grappin était posé sur le sable, les 5 ou 6 congres tournant autour furent le signe incontestable de la présence toute proche d'un oasis de vie. Effectivement, à quelques coups de palmes de là, posée sur le beau sable blanc du large, une petite épave inconnue nous attendait. Si le navire était de taille modeste, la faune présente, elle, était caractérisée par sa taille démeusurée et par le nombre d'individus. Des congres énormes, des lieus du large, de la julienne, des homards de concours... Un zoo sous-marin hypnotique à faire oublier le but premier de a visite : l'épave elle-même !
C'est donc sans avoir fouiné la ferraille mais des images de poissons plein la tête (et la carte mémoire) que nous remontâmes vers la surface. Une plongée totalement atypique comme on en voudrait plus souvent.
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